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Te voir enfin, miroir : tranche épaisse et sombre, eau lourde qui avale sans mouvement.
Le matin dirait : tu dors. Rêve et mémoire, en reflets doubles : brasier doux. Tu as su l’été à jamais.
Écritures
Te voir enfin, miroir : tranche épaisse et sombre, eau lourde qui avale sans mouvement.
Le matin dirait : tu dors. Rêve et mémoire, en reflets doubles : brasier doux. Tu as su l’été à jamais.
il faut
un poème
pour éloigner le poète
chaque jour
Nous connaissons l’histoire de ce Conquérant Mongol, ravisseur d’un oiseau sur son nid, et du nid sur son arbre, qui ramenait avec l’oiseau, et son nid et son chant, tout l’arbre natal lui-même, pris à son lieu, avec son peuple de racines, sa motte de terre et sa marge de terroir, tout son lambeau de « territoire » foncier évocateur de friche, de province, de contrée et d’empire…
c’est facile à dire
(le bonheur)
il suffit d’un vers
Pour la pierre, il faut toute la prose.
Les nuages étaient parfaits.
Ils ne retranchaient rien au ciel.
: Journal