paroles bord c’est nuit
j’écoute pour perdre
l’été qui tombe
mort bel enlacé
l’autre rive m’est silence
Catégorie : Inégales
#2233
et le tournoi des nuages
friches plaques palissades
ciel hors de tout
(accumulation sans point d’âme)
là est scruté affleurant
le mot toujours
#2229
près du nom de rousseau couverture
ton genou dans le bleu clair du jean
loin je brûle de ce que j’ai vu
cœur c’est l’hiver le scintillement
prouve le plan de l’eau
la profondeur est ignorée
#2222
l’instant est passage
le passage rêve nombre
immobile ce vers
#2918
cinq ou six est le jour
la nuit déjà pour les mots
tu étais à naples aujourd’hui
cela se dit vers j’en ferai journal
finalement mais pas de fin
un platane pour une ligne
#2916
le temps n’a pas de bruit
poème sans réveil
#2910
été la dalle rayonne sans écoute
tu étais amour zénith au seuil
le passé en fruit lourd distique
#2907
lumière
tu n’est pas vue
des raies
aux animaux
hiver
sous tous les mots
quel nous
à la lisière
#2904
le pont se franchit
mais ne se traverse
mezzo del cammin
deux fois rayés ces mots
le fleuve emporte
coule et reste
#2900
qui se retourne après l’adieu
la rue pourrait se dire fleuve
une heure : pomme sur la table
perdre ta chevelure