la courbe
à toi ce profil dessin
dans la lumière basse de la cuisine
fuite arrondie ton pubis
au matin d’une nuit sans sommeil
le plongeur de paestum
Écritures
la courbe
à toi ce profil dessin
dans la lumière basse de la cuisine
fuite arrondie ton pubis
au matin d’une nuit sans sommeil
le plongeur de paestum
je suis une paresse
une seule pierre seule vit
(centré ciel)
tu étais le pont
tu es l’andalousie
une chambre ce monde
où je dis dis encore
pour Brin et E
laissons une lampe à la nuit
apaisant l’orange aux doigts
lampe ne disant pas le tort
pour instaurer la chambre
passe ce n’est pas le temps qui passe
c’est toi qui est frôlé qui est passé
passe mais à qui ce qui est encerclé
c’est toi passé à l’ombre dans le midi
passe encore repasse jusqu’à t’effacer
c’est toi ton souffle nom évaporé
passe poussière c’est toi l’éternité
désir : carré et craie
tu déplaces ce mot
depuis la nuit profonde
tu regrettes le soir
théâtre du plaisir orné
tes seins doux dans l’après-midi
puis nuit puisqu’élégie
variations du silence au cri
j’ai cherché des perles de métal
(ensuite) sur les draps en pli
l’espace entre
je suis une gorgée
jaune le puits de la cour perce
le ciel vide d’arbres
invisible fleuve des oiseaux
je me suis assis devant la nuit
l’enfant jouait avec le feu
l’âge était paisible en fin
le poème m’a effleuré heureux