Minutes de la multitude #40

Matin : la peur légère. La lumière est distante.

La fenêtre est peinte : noire, blanche et bleue. Des points. Je m’approche. Apparaissent des points. Serrés mais séparés, se rejoignant, se fondant, n’étant plus que couleur. Le regard se lève et rencontre les peignes des arbres nus dérivant.

L’arrivée survient à l’imprévu : je suis égaré dans les lacets des pensées. Où est passé le temps?