Minutes de la multitude #41

Tunnel : il n’y a plus que la scène de la voiture du train.

Train du matin et train du soir. Le parcours du soir ne serait pas, à l’envers, celui du matin mais dans l’autre sens, mais sa poursuite dans l’obscurité, la journée entre les deux s’effacerait. Il ne resterait que le matin et la nuit, le paysage n’étant que sa propre disparition progressive. Du temps, traversé, et seul.

Le quai vide baigné de lumière, les portes s’ouvrent. Quels fantômes montent?