Minutes de la multitude #54

À chaque arrêt, quelqu’un descend et vide le train. La voiture est rendue à sa beauté figée d’objet, baignée par la lumière d’octobre.

Ils me regardent écrire comme on regarderait un fou peu dangereux. Qu’est-ce qu’il y a de folie dans mon obstination d’écrire? Combien d’écriture entre la folie et moi?

Ai-je jamais embrassé dans ce train?