Catégorie : Reste

#1473

Il n’y a pas de passage entre le proche et l’infini, entre un mur et le fond du ciel: une arrête, une ligne mathématique sans profondeur. Les deux densités extrêmes de l’espace, le plein et le vide, juxtaposées l’une à l’autre. Et l’oeil à l’extérieur contient les reflets d’une moitié de l’univers. Une mouette posée, crée l’entre-d’eux. Elle est dans le ciel, excepté le bref contact des pattes qui se balancent et se reposent en claquant. La tête tourne et l’oeil rond fixe les autres yeux. Larmes ou rire, larmes et rire.

L’eau continue de couler sous le pont

– Vouloir, voici la folie
– Il y en a quelques autres
– Ce serait prétendre se sculpter soi-même
– Tu préfères donc t’offrir au vent et à la pluie
– N’être que soi, ne rien vouloir d’autre
– Tu te voudrais en dehors, n’importe où en dehors
– Non, simplement ne rien vouloir
– Vouloir ne pas vouloir
– Non, ne pas être dans la poussée, le gonflement, connaître le bonheur des pierres
– Les pierres ne sont pas heureuses
– Comment le sais-tu ? Tu n’es pas une pierre
–  Et toi, tu n’es pas un poisson

#1369

La figure est seule sur la carte. Un cadre en sus. Elle ne connaîtra son envers que par celui de ses semblables sans savoir s’il est semblable au sien. Elle suggère, invite, dicte, dévie, commande et elle ne saura rien du jeu mouvant, du ballet de la lumière: elle siège dans l’immobilité, un nombre – hors épaisseur.  

La rêve

Le sordide est une couleur dans le froid du matin, la rue sinue, devient place, seuls sont les pauvres pour prendre le pain.

*

Elle, encore, et pour nous, entre nous, la voiture de l’oncle mort, arrondie.

*

Triangle, et la question de la consistance.

*

Nous nous aimions et je ne savais quel était son nom, celui où il y avait l’amour, ou bien celui de sa naissance, repris depuis peu.

*

Une bouche à qui j’offrais l’étouffement, un honneur, mes mains inertes, je ne les voyais pas.

*

L’intervention: bris de briques poussées au fond de la niche creusée dans le mur.

*

Le chanteur quelconque est mort, qu’est-que cela me fait me demande mon frère.

*

Elle dit qu’elle dit qu’elle a un loup en elle.

*

Un sac de riz – plus qu’à moitié vide mais lourd encore, posé, s’étant affaissé, tassé. Aucun mouvement n’était pensé. Est-ce que le carrelage gris qui le supportait s’étendait hors des limites du regard? Et quoi, au delà des raisons, des raisonnements, des explications, des interprétations, des élucidations?

*

Ampleur et lenteur. Accepter d’être long et négocier l’élargissement des courbes. Braque, braque, disait le père, rude. Promener un plateau serait-ce mieux que promener un miroir? Oui, pour les jambes ballantes des enfants.

*

Il y avait des portes. Il n’y avait qu’elles en quinconce, formant un labyrinthe, fermées, ouvertes, ou dans l’hésitation, immobilisé par le doute dans l’entre-deux. Je pouvais les éviter ou les traverser ; en aucun cas je n’échappais au ciel et l’enfermement n’était plus pensable. Toujours j’allais dehors, toujours j’étais arrêté.

Journal de la phrase

Aujourd’hui, j’ai jeté une poubelle.

Aujourd’hui, j’ai balayé les murs.

Aujourd’hui, j’ai rempli la malle de l’œuvre.

Aujourd’hui, j’ai lavé les peignes.

Aujourd’hui, j’ai montré un mur.

Aujourd’hui, j’ai été émerveillé par la netteté.

Aujourd’hui, j’ai dépecé des cœurs.

Aujourd’hui, j’ai raccourci un poème d’amour périmé.

Aujourd’hui, j’ai aboli une énigme.

Aujourd’hui, j’ai traversé le code d’un mort.

Aujourd’hui, je n’ai pas reconnu l’ami en rêve.

Aujourd’hui, j’ai relu Lac.

Aujourd’hui, j’ai été surpris par le prix des miroirs.

Aujourd’hui, j’ai trahi l’Étoile pour Jupiter.

Aujourd’hui, j’ai posé le livre des animaux sur le bois.

Aujourd’hui, j’ai dessiné l’usine à gaz avec des mots.

Aujourd’hui, j’ai secoué les miettes de mes poches.

Aujourd’hui, j’ai déplié une feuille : à l’intérieur le mot d’oubli.

Aujourd’hui, j’ai recopié une rature.

Aujourd’hui, j’ai été vissé deux fois.

Aujourd’hui, j’ai feuilleté Aujourd’hui je dors.

Aujourd’hui, j’ai été suivi par celui qui lit Proust à l’envers.

Aujourd’hui, j’ai été quitté par un inconnu.

Aujourd’hui, j’ai attendu une feuille.

Aujourd’hui, j’ai publié un poème d’amour périmé.

Aujourd’hui, j’ai scruté la mère de Lucrèce.

Aujourd’hui, j’ai dit le rêve de l’arbre.

Aujourd’hui, j’ai choisi des manières d’offrir au hasard.

Aujourd’hui, j’ai rempli mon sac de feuilles sèches.

Aujourd’hui, j’ai poursuivi la poussière sur les murs.

Aujourd’hui, j’ai signé en aveugle.

Aujourd’hui, j’ai fixé une autruche.

Aujourd’hui, j’ai scruté la toile pour retrouver une blessure.

Aujourd’hui, j’ai planché sur des rapprochements d’identité.

Aujourd’hui, j’ai tondu trois têtes.

Aujourd’hui, j’ai mêlé des gants près du lit.

Aujourd’hui, dimanche, je me suis rendu au cauchemar de Jeudi.

Aujourd’hui, j’ai douté de la date.

Aujourd’hui, j’ai rompu l’anse.

Aujourd’hui, j’ai recopié devant une muraille.

Aujourd’hui, j’ai accompagné le fils arpenteur près du château.

Aujourd’hui, j’ai noté au miroir la disparition d’un point d’interrogation.

Aujourd’hui, j’ai guetté des palindromes.

Aujourd’hui, j’ai brûlé mon nom dans un évier.

Aujourd’hui, j’ai supprimé autant d’amis qu’il y a de noms de dieu.

Aujourd’hui, j’ai tracé des lettres dans ma main comme alibi.

Aujourd’hui, j’ai poursuivi La Promenade dans la bibliothèque.

Aujourd’hui, j’ai lutté pour retrouver des accents.

Aujourd’hui, j’ai perdu un code.

Aujourd’hui, j’ai photographié une maison derrière la grille d’une cage. .

Aujourd’hui, j’ai laissé deux pages blanches dans le carnet des rêves.

Aujourd’hui, j’ai tourné autour des murailles du Vatican.

Aujourd’hui, j’ai débusqué un piège à rats dans un aéroport.

Aujourd’hui, j’ai été choisi par un miroir.

Aujourd’hui, j’ai écouté mes phrases lues et devenues joie.

Aujourd’hui, j’ai soupesé le kilo de Tarkos.

Aujourd’hui, j’ai éprouvé le marteau sur ma mâchoire.

Aujourd’hui, j’ai aspiré des fourmis.

Aujourd’hui, j’ai brûlé un nom près de la fontaine.

Aujourd’hui, j’ai aidé le mage des chats.

Aujourd’hui, j’ai écouté le loup dans le livre puis dans ma vallée.

Aujourd’hui, je suis entré dans une forêt en chansons.

Aujourd’hui, je suis allé bouffer ma banane non pas sur une timbre mais sur mon balcon.

Aujourd’hui, j’ai écouté mon sosie.

Aujourd’hui, j’ai assisté dans la rue au poème écrit hier.

Aujourd’hui, j’ai ramassé des feuilles de ginkgo dans une rue sans arbres.

Aujourd’hui, j’ai provoqué une division parfaite.

Aujourd’hui, je suis resté à côté de la pluie.

Aujourd’hui, j’ai fait choix d’un manteau rouge.

Aujourd’hui, j’ai tourné autour de la déesse bleue ciel.

Aujourd’hui, je me suis tenu debout jusqu’à ce qu’un tableau sorte de l’ombre.

Aujourd’hui j’ai fait et défait les tables.

Aujourd’hui, j’ai cherché de la mousse dans la nuit.

Aujourd’hui, j’ai nettoyé mes lettres.

Aujourd’hui, j’ai lancé un disque à un chien.

Aujourd’hui, j’ai trouvé une pierre où m’asseoir.

Aujourd’hui, j’ai acheté le vide des tasses.

Aujourd’hui, j’ai posé un trident.

Aujourd’hui, j’ai noté un boomerang sur l’autel.

Aujourd’hui, j’ai recollé une main.

Aujourd’hui, je me suis endormi au nom d’un fleuve.

Aujourd’hui, j’ai assisté à la fonte d’une idole.

Aujourd’hui, j’ai soufflé la poussière du livre vers la vallée.

Aujourd’hui, j’ai touché un sac parlant pendu.

Aujourd’hui, j’ai débusqué un hétéronyme.

Aujourd’hui, j’ai poursuivi une éponge.

Aujourd’hui, j’ai écrit nu.

Aujourd’hui, j’ai posé mon Journal sur les factures.

Aujourd’hui, j’ai effacé un an.

Aujourd’hui, j’ai misé sur l’instant.

Aujourd’hui, j’ai lu la quatre-vingt troisième tombe.

Aujourd’hui, je n’ai pas su écrire le mot absence.

Aujourd’hui, j’ai été sur un pied sur une échelle, immobile.

Aujourd’hui, j’ai laissé le temps où je ne connaissais pas le mot de pétrichor.

Aujourd’hui, j’ai cureté une fractale.

Aujourd’hui, j’ai mangé des feuilles de pain.

Aujourd’hui, j’ai retrouvé la fleur en bois – rouge.

Aujourd’hui, j’ai vu le vide au-dessus de l’hôtel.

Aujourd’hui, j’ai recueilli la poussière des murs.

Aujourd’hui, j’ai détaillé du regard un étal de poignées de portes.

Aujourd’hui, j’ai écrit cette phrase à l’encre verte.

Aujourd’hui, j’ai produit un cube.

Aujourd’hui, j’ai commencé l’histoire des murs.

Aujourd’hui, j’ai lancé des poèmes vers un rectangle.

Aujourd’hui, j’ai compté les miroirs de la maison: quinze.

Aujourd’hui, j’ai mangé dans le noir.

Aujourd’hui, j’ai lancé deux pierres par la fenêtre de l’été.

Aujourd’hui, j’ai été déposé sur la carte.

Aujourd’hui, après avoir rangé la bibliothèque, il restait un livre: Espèces d’espace.

Aujourd’hui, j’ai vu l’image au plus près de la nuit.

Aujourd’hui, j’ai envoyé mon image, une.

Aujourd’hui, je n’ai pas été reconnu en abaissant mon masque.

Aujourd’hui, j’ai écrit avec un cube vert sur la table.

Aujourd’hui, j’ai soufflé la poudre vers la nuit.

Aujourd’hui, j’ai mis un masque à la nuit.

Aujourd’hui, j’ai lu les tables.

Aujourd’hui, j’ai jeté les vêtements vides de moi.

Aujourd’hui, j’ai goûtée une mémoire.

Aujourd’hui, je me suis assis pour mieux tomber.

Aujourd’hui, j’ai écrit six fois la date d’aujourd’hui.

Aujourd’hui, j’ai cassé le quatrième couteau.

Aujourd’hui, j’ai morcelé les chèques.

Aujourd’hui, j’ai entendu le Nom de l’amant sans nom.

Aujourd’hui, j’ai regardé mon sang.

Aujourd’hui, j’ai suivi du doigt la logique des câbles.

Aujourd’hui, j’ai arraché mon nom des livres.

Aujourd’hui, j’ai soupesé le mot comme.

Aujourd’hui, j’ai entendu la basse.

Aujourd’hui, j’ai embrassé l’amande.

Aujourd’hui, j’ai offert des libations à la colle.

Aujourd’hui, je me suis assis par terre dans la ville.

Aujourd’hui j’ai été agacé par le palindrome.

Aujourd’hui, je suis allé rue des discoboles.

Aujourd’hui, j’ai observé le découpe de vers serbes.

Aujourd’hui, j’ai récité sur une pelouse, à la nuit.

Aujourd’hui, j’ai suivi du regard une faille traversant ma maison.

Aujourd’hui, je me suis allongé, écrasé, plié jusqu’à être englouti par le bain.

Aujourd’hui, j’ai connu le bonheur par débordement.

Aujourd’hui, j’ai considéré mon émail brisé et rongé.

Aujourd’hui, j’ai trouvé deux os à traduire.

Aujourd’hui, j’ai vu s’allumer un feu de trois jours.

Aujourd’hui, j’ai connu le point de perfection: entrer dans la cuisine à l’instant où le lait déborde.

Aujourd’hui, j’ai lu les poèmes de personne avant le jour.

Aujourd’hui, j’ai lutté, défait par les plumes, la topologie de leur enveloppe.

Aujourd’hui, j’ai épuisé le sel.

Aujourd’hui, j’ai écrit quatorze portraits d’un seul visage.

Aujourd’hui: Henry James, d’un côté ; Tchekhov de l’autre : je n’étais pas au milieu.

Aujourd’hui, j’ai cherché des Y.

Aujourd’hui, j’ai brisé un seau.

Aujourd’hui, j’ai écrit le journal de la fièvre.

Aujourd’hui, j’ai découpé chaque planche de l’armoire en deux parties égales.

Aujourd’hui, sous la lampe, le faisceau des angles, l’enjambement du compas.

Aujourd’hui, j’ai plié, déplié, replié, lissé.

Aujourd’hui, j’ai dicté.

Aujourd’hui, je n’ai pas lu une phrase.

#999

Toute la musique écoutée depuis la naissance, rassemblée, enroulée, serrée au plus près, cela tiendrait dans quoi? Une main ouverte devenant poing? Un sac de plastique gonfé de vent? Une malle à hétéronymes? Un cercueil? Une chambre de bonnes sous un toit de zinc chauffé à blanc? Le vide d’une vie?

#982

La courbure souligne la perfection géométrique essentielle de la plaine. Demandez-vous ce qu’est une ligne, non devant le tableau noir offert à la craie mais all’aperto et vous en viendrez à douter de tout, cependant que vous serez assaillis comme jamais par le réel. Et tout cela parce qu’au centre qu’il institue par sa seule présence, trône un arbre. Ou plus simplement: il y a un arbre.

Initalement paru dans le Tempestaire

#890

Être ravi par la neige, voilà ce que j’appelle écrire.

D’un mouvement circulaire de la main sur la toile cirée, en plusieurs passages rassembler les miettes en une colline aplatie et la pousser pour les faire tomber à la limite de la table dans l’autre main en forme de coupe, les jeter dans la bouche grande ouverte, renversée en arrière, voilà ce que j’appelle écrire.

Assis dans une voiture à l’arrêt, à côté de l’enfant endormi, regarder les gouttes de pluie glisser sur le pare-brise en sinuant, accélérant, se rejoignant et se fondant, peu à peu troublant la vision, et par un coup d’essuie-glace, rendre la vitre transparente, voilà ce que j’appelle écrire.

Hors de tout regard, enlever ses chaussures puis ses chaussettes, dédaigner le monde proposé par la fenêtre, de la pointe du couteau racler la pâte noir accumulée sous les ongles du pied posé sur le genou, recueillir les fils de laine ou de coton arrachés par frottement et les enrouler en un cocon qui pourrait accueillir une fourmi, arracher un ongle qu’on laissait croître à dessein, voilà ce que j’appelle écrire.

Fermer les yeux et s’approcher d’un sexe, entrer dans son odeur, sentir les poils sur son visage, oublier le nom de l’amour, et comme le plongeur qui revient à la surface, ouvrir la bouche, voilà ce que j’appelle écrire.

Se taire jusqu’à sentir la forme des phrases dans son corps, voilà ce que j’appelle écrire.

S’asseoir devant la table de la cuisine après avoir lavé la vaisselle et balayé, quand les autres sont allés au lit, en compagnie d’un verre d’eau, de l’horloge au mur, de la fatigue, voilà ce que j’appelle écrire.

Regarder les rainures du parquet, la forme des nuages, la condensation sur une vitre, le mouvement de la mouche, les frissons de l’eau d’une flaque sous le vent, regarder jusqu’à oublier son regard, jusqu’à s’oublier, voilà ce que j’appelle écrire.

Marcher en descendant l’escalier, puis dans la rue, entrer dans l’épicerie, contrôler chaque pas, ralentir chaque mouvement, retenir ses mots et demander sobrement une bouteille de vin, aux questions répondre que la précédente a été perdue, s’en aller en ignorant les rires et revenir chez soi, voilà ce que j’appelle écrire.

S’asseoir, fermer les yeux, laisser venir chaque sensation, chaque douleur, les laisser tomber, se déposer en offrande, faire face à ce qui s’ouvre sans savoir si c’est silence ou vide, entrer, laisser cela encore, voilà ce que j’appelle écrire.

Ne pas écrire, voilà ce que j’appelle écrire.

#774

nous (qui énonce mentant?)

allions (nul passé, tout est)

heureux (abstention de l’obscène)

ensemble (désunir, diviser)

cinema trois

c’est le cadeau du frère et la première fois et à quoi s’attendre la déception bien sur mais la surprise surtout et l’espace avant tout dépassant celui de l’église du dimanche et le rouge celui du sang que l’on ne sait pas encore entre les cuisses des femmes ni gonfler lèvres et sexe le rouge sur lequel on est assis et le mineur avec sa trompette venu de loin comme s’il avait inventé ce qui allait suivre et plus jeune par son espièglerie que moi loki insaisissable et tout n’est pas saisi compris ébahi étourdi ne restent sorti dans la nuit comme découverte que les abysses et les sauts ascension dans un orgue et le ciel très haut la peur comme si tout était vrai et l’enchantement et l’amour était là une de ses illusions encore là profond

Le beau froid du sud clair jusque dans la nuit, le fil du couteau, le tranchant du givre, et les étoiles fidèles. Les rues étaient vides, sans ombres, nous marchions vite, dans la joie d’avoir dévoré et bu, et avides encore, nous marchions à trois sans que rien ne s’oppose. Au fond, en haut, de la salle vide, les pieds sur les fauteuils, à regarder les deux filles, belles, sales, perdues, vives. Le plus beau feu est celui des gitans.

Il n’y a pas d’hiver, seulement le soir, le tram pour aller de l’autre côté où la ville devient banlieue et perd l’histoire, l’assoupissement d’après -dîner dans l’attente, le balancement du mot rotaie… et le retour à soi en cherchant l’adresse dans l’opuscule, et après avoir calé les sacs et les membres dans une posture oblique, tout est lenteur. Les plans séquences. Le Tage. Le fado étiré. La main qui coule. Glisse. Se pose sur l’autre main.